Un point c’est tout

Tout avait pourtant bien commencé pour le Stade-Lausanne-Ouchy. Le missile expédié dans la lucarne par Mulaj du pied gauche à la 24e ne pouvait mieux lancer les opérations. De quoi mettre les hommes d’Anthony Braizat dans les meilleures dispositions possibles.

De leur donner également l’envie de doubler la mise. Malheureusement pour ces derniers, il y avait un adversaire tout aussi obstiné face à eux. C’est ainsi que douze minutes plus tard, l’égalisation est tombée comme un fruit mûr. Laissé seul à quelques mètres de la cage défendue par Da Silva, Ndongo a eu beau jeu de remettre les deux équipes à égalité avec le plat du pied droit. En deuxième période, les deux formations en présence se sont rendues coup sur coup. Le SLO a néanmoins pris l’avantage à la 63e, via Okou, idéalement placé au deuxième poteau, suite à un bijou de centre né des pieds de Adjini. On aurait pu penser que le plus dur était fait. Mais un pénalty s’est à nouveau immiscé dans la partie. Aux alentours de la 75e, Tsoungui s’est frotté à Kyeremateng, le buteur maison thounois, à l’angle droit de ses seize mètres. L’arbitre n’a pas d’autre choix que de siffler la faute. L’avant-centre allemand s’est chargé de la réparation, sans trembler.

Avides de victoire, le SLO et le FC Thoune ont lâché les chevaux lors du dernier quart d’heure. Plusieurs situations très chaudes auraient pu déboucher sur un but. Du SLO en particulier. Dans le temps additionnel, Bayard et Hadji n’ont pas été loin de faire mouche. Mais, rien n’y a fait. Le score n’a plus bougé. Au bout du compte, un match nul presque logique, qui n’arrange toutefois personne.

Les statistiques sont parfois cruelles. La dernière victoire à domicile du SLO remonte au 19 novembre (5-0 aux dépens d’Yverdon-Sport).