« Il faut qu’on se libère »

Ce qui est fait est fait. Niklas Steffen ne dit pas autre chose. «Il est impératif de ne pas se laisser déstabiliser par ce qu’il s’est passé depuis la reprise, souligne-t-il avec conviction. On doit absolument regarder devant nous et tout faire pour gagner à Thoune. Ce ne sera pas facile, parce c’est une équipe plutôt en confiance qui reste sur trois succès, dont un en Coupe de Suisse face à Lucerne. On joue aussi à l’extérieur, sur une pelouse synthétique. Et alors ? On n’a rien à perdre de notre côté. Il faut qu’on se libère, que l’on s’appuie sur nos qualités et nos forces, et que l’on pense à prendre du plaisir sur le terrain. Il faut rester calmes, ne pas stresser donc et croire en nos qualités. On est une belle équipe avec un bel état d’esprit. Il n’y a aucune raison que cela ne tourne pas. »

Au premier tour, le SLO l’avait emporté 2-0 à la Stockorn Arena. De quoi se montrer rassurés.

Avant la rencontre contre le FC Thun  nous avons posé quelques questions au coach Anthony Braizat: 

Malgré une mauvaise entame de match contre Wil vous avez su réagir et recoller à 3-3, à cet instant que manquait-il pour tenir ce résultat ou pourquoi pas gagner ce match?

Oui c’est vrai on a fait une mauvaise entame du match tant sur le plan technico-tactique que sur le plan mental, aujourd’hui on peut dire que c’est plus le mental qui nous fait défaut. On est souvent en réaction et non dans l’action, ce qui nous manque aussi c’est qu’on donne trop d’occasion à l’adversaire, on fait trop d’erreurs ce qui permet à l’adversaire de marquer des buts.  Pour gagner des matchs il faut retrouver  cette rigueur défensive collective pour ne pas encaisser de buts et  bien sûr avoir de la qualité offensivement. Que les 11 joueurs défendent et qu’après les 11 joueurs attaquent.

Avec ce 3e revers de suite, cette année s’annonce plus compliquée que prévue pour le moment. Comment inverser la tendance et renouer avec la victoire?

Oui c’était assez inattendu, on a eu quelques petits pépins physiques, avec pas mal des joueurs qui manquaient, aujourd’hui on retrouve progressivement des joueurs importants. Et comment faire pour inverser la tendance? C’est rester calme, avoir une meilleure attitude et un meilleur comportement autant sur l’aspect offensif que sur l’aspect défensif, retrouver de la rigueur, de la détermination, amener de la concentration sur chaque instant et sur chaque petit détail. Quand on aura cette première victoire on retrouvera cette confiance qui nous fuit un peu depuis la reprise.

Comment jugez vous le FC Thun que vous allez affronter vendredi, sachant qu’ils sont sur 2 victoires consécutives en championnat?

Oui on sait que Thun c’est une très bonne équipe qui n’est peut-être pas placée où elle devrait être, elle joue en 4/4 /2 en losange avec 2 joueurs en pointe qui amènent de la profondeur ! De plus ils sont sur 3 victoires et non 2, ils ont gagné contre Lucerne en coupe aux penalties, ça reste un gros client sur terrain synthétique. Ce n’est jamais évident d’aller là-bas, on avait gagné 2-0 chez eux avec beaucoup de difficultés, on sait qu’on a de la qualité aussi et on va y aller pour jouer crânement notre chance .

10 questions à Niklas Steffen

Dans la peau de quelle célébrité rêverais-tu de passer une journée ?

NS: Yann Sommer sur le plan du sport, sinon dans celle d’Elon Musk, le patron de Tesla. Son parcours m’impressionne. Il a beaucoup de bonnes idées.

Si un génie t’accordait trois vœux, lesquels choisirais-tu ?

NS: Jouir d’une excellente santé tout au long de ma vie, posséder une belle maison familiale et disposer de 100 millions de francs.

Quelle est ta tradition familiale préférée ?

NS: Le brunch le dimanche matin à Soleure. J’adorais quand cela se passait chez ma grand-mère.

Si tu pouvais utiliser une machine à remonter le temps, à quelle époque te rendrais-tu immédiatement?

NS: A l’époque romaine. J’aurais toujours voulu m’y plonger, déjà quand j’étais à l’école.

Ton endroit préféré quand tu étais plus jeune ?

NS: Le jardin de la maison familiale. Avec mon frère, on y avait installé des buts et on jouait toute la journée au foot.

Ton plat préféré que tu serais capable de manger tous les jours ?

NS: Les lasagnes. Je peux difficilement m’en passer.

Ton plus grand regret jusqu’ici ?

NS: Que la complicité avec mon frère ne se soit pas installée plus tôt. Aujourd’hui, nous sommes très proches.

Un défaut que tu aimerais effacer de ton caractère ?

NS: Je suis indéniablement trop gentil.

La plus belle femme du monde selon toi ?

NS: En dehors de ma copine, Gal Gadot, l’actrice qui joue le rôle de Wonder Woman.

Quelque chose que tes coéquipiers ne savent pas à ton sujet ?

NS: Quand je reviens chez moi, je joue souvent aux fléchettes avec mes amis. Je me débrouille pas mal.