L’Avant-match :
Yverdon – SLO
Zachary Hadji se réjouit de jouer vendredi, déjà. «C’est l’occasion de passer rapidement à autre chose après un match à oublier. Je suis optimiste parce qu’on a toujours appris de nos erreurs jusqu’ici. Raison pour laquelle il ne faut rien regretter. Le meilleur médicament, c’est la victoire. Et quels que soient les résultats que nous enregistrons, la préparation est toujours la même. »
« Zac » jette un regard lucide sur la rencontre face aux Nord-Vaudois. « C’est le deuxième derby de suite. Je m’attends à un match compliqué. Pour trois raisons. C’est d’abord un des déplacements les plus difficiles de la saison. Les Yverdonnois sont super solides à domicile. Ils y ont leurs repères. Ensuite, toutes les équipes considèrent que le SLO est l’équipe à battre. Enfin, ils vont nous attendre avec les crocs après leur défaite 5-0 à la Pontaise. »
Depuis, les joueurs de Marco Schällibaum ont enchaîné deux victoires : l’une contre Xamax (3-1) au Stade municipal et une autre à Bellinzone (2-0) dimanche dernier. Dans le même temps, le SLO a concédé le nul à Wil (0-0) et perdu à domicile face au Lausanne-Sport (2-4). Cette saison, le SLO n’a jamais aligné deux défaites de rang. Aucune raison que cela change.
Avant la rencontre contre Yverdon-Sport nous avons posé quelques questions au coach Anthony Braizat:
Qu’a-t’il manqué lors de ce premier match de l’année pour obtenir un résultat positif?
La continuité dans l’effort, la continuité dans l’exigence, on a fait 20 minutes où on gagnait au score et puis après on a pris le premier but! Ce qui a manqué c’est aussi l’aspect mental sur ce premier match, après leurs deux buts on a reculé on a un petit peu douté ensuite c’était mieux à 3-1, on a marqué le 3-2, on a eu des situations pour faire le 3-3. Mais voilà l’aspect mental est important dans le football et c’est ce qui nous a fait défaut pour remporter ce premier match.
Vous affrontez une bonne équipe d’YS qui est en confiance ce vendredi, quels ingrédients faudra t’il mettre pour les inquiéter ?
On joue contre une très bonne équipe d’Yverdon, qui reste sur un bon résultat à Bellinzone, ce qu’il faut c’est repartir au combat, retrouver de l’humilité et notre état d’esprit, on ne va pas changer notre fil rouge qui a si bien marché depuis le début. C’est jouer les matchs à 120% pour essayer des les gagner. Contre Lausanne on était pas tous à 120%, donc on doit retrouver la détermination et cette volonté de se battre les uns pour les autres.
On enchaine nos premiers matchs de reprise contre les équipes du haut du tableau c’est une bonne chose ?
Oui, on dit souvent que c’est une bonne chose parce que pas toutes les équipes sont prêtes, mais aussi parce que de suite on voit où on se situe. Nous, on va continuer à bosser quoi qu’il arrive, que le résultat soit positif ou négatif, on ne va pas changer notre ligne de mire et s’accrocher à chaque match, être conquérant et surtout ne rien lâcher pour gagner chaque match quand on rentre sur le terrain.
10 questions à… Zachary Hadji
Le péché mignon auquel tu ne peux pas dire non côté bouffe ?
ZA: J’en ai plusieurs : les kebabs, les tacos, les crêpes, ou encore les gaufres. Je fais pourtant un maximum pour ne pas y toucher.
Qu’est-ce que tu achètes toujours en trop grande quantité ?
ZA: J’ai un problème avec le pain. Soit j’en achète trop, ou alors pas assez. Et les chaussettes ! Mon tiroir déborde. Ma femme devient folle avec ça !
Partages-tu tes mots de passe avec ta femme ?
ZA: Elle a les miens et j’ai les siens. Mais ça n’a rien à voir avec la confiance. C’est pour accéder à d’autres contenus.
Si tu pouvais revenir dans le temps, qu’est-ce que tu ferais différemment ?
ZA: A 18-19 ans, alors que j’étais au FC Metz, j’avais la possibilité de signer dans un club de Super League suisse ou dans un autre où je disposais de meilleures conditions, selon un autre conseiller. Tout était sur la table. J’ai commis l’erreur de choisir la deuxième option. Je m’étais montré un peu gourmand. Je l’ai longtemps regretté.
Si tu pouvais te téléporter dans un endroit du monde, où te rendrais-tu ?
ZA: A La Mecque, sans hésiter. Je rêve d’y aller un jour.
De quels sujets pourrais-tu parler pendant des heures ?
ZA: De religion. C’est le cas avec Teddy et Ballah. On peut se poser quelque part et en discuter très longtemps. Et de NBA également,avec un cousin et mon meilleur ami. J’adore ce sport. Je ne suis pourtant pas un très bon joueur de basket.
Dans la peau de quel sportif aimerais-tu passer une journée ?
ZA: LeBron James, qui joue aux Lakers de Los Angeles. C’est lui qui m’a fait aimer le basket. J’aime le personnage, ce qu’il dégage. Il est très charismatique.
Une chose que tes coéquipiers ne savent pas sur toi ?
ZA: Il y a quatre ans, j’étais au Luxembourg avec un entraîneur qui ne comptait pas sur moi. Parallèlement, je vendais des voitures. Ça marchait tellement bien que j’ai songé à arrêter ma carrière.
Qui est ton celebrity crush ?
ZA: Kim Kardashian. C’est mon idéal de femme, brune avec des formes. Elle coche toutes les cases, comme ma femme.
Quel est ton talent caché ?
ZA: Le salto arrière. J`ai toujours aimé ce genre de défis. Plusieurs joueurs me demandent de les entraîner à le réaliser.
PASSION
FIERTÉ
AMBITION