L’Avant-match :
FC SLO – LS
On ne peut pas encore parler de « classique » entre le FC Stade Lausanne Ouchy et le FC Lausanne-Sport, mais on s’en approche. Curieusement, c’est la première fois en six confrontations officielles que le SLO reçoit le LS à la Pontaise. Durant la saison 2019-2020, le Stade Lausanne Ouchy avait déménagé au Centre sportif de Colovray par la force des choses, tandis que le Lausanne-Sport était en train de faire ses cartons à la Pontaise. C’est d’ailleurs à Nyon que le SLO a cueilli son seul succès face au LS, le 30 août 2019. Un 3-0 qui avait marqué les esprits à l’époque. Depuis, les confrontations entre les deux équipes ont tourné à l’avantage du « grand frère » (victoires 5-0 et 4-0) ou donné lieu à autant de matches sans but (deux fois 0-0). C’est dire si entre le SLO et le LS, c’est tout ou rien, jusqu’ici du moins.
Les rapports entre le SLO et le LS ont toujours été très cordiaux. Le transfert de l’attaquant martiniquais Brighton Andy Labeau Melchior l’a encore récemment prouvé. Vice-président du FC Lausanne Sport, Vincent Steinmann dit volontiers tout le respect qu’il porte au FC Stade Lausanne Ouchy.

Le club des Lions, soutien indispensable
Créé dans le but d’améliorer l’ordinaire de l’Association et du foot pro, première et deuxième équipe en particulier, le club des Lions représente un soutien non négligeable, voire indispensable à la bonne marche du FC Stade Lausanne Ouchy. Il a pris ses quartiers il y a moins d’une année dans le local qui a abrité pendant plusieurs décennies le Onze d’Or, cher au Lausanne Sport. Un parquet tout neuf peut accueillir une soixantaine d’invités une heure avant chaque match disputé à la Pontaise, ainsi qu’à la mi-temps. Un buffet dinatoire, desserts compris, les attend. L’objectif est de nourrir des liens avec les sponsors, les représentants du club adverse, les politiciens locaux et diverses personnalités du cru. Les joueurs sont également les bienvenus. Une manière agréable de se retrouver entre passionnés qui a beaucoup de succès.
A l’heure actuelle, une trentaine de membres ont adhéré au club des Lions. Ils auront versé la somme de 1000 frs ou font partie des entreprises qui soutiennent le SLO sur une base minimale de 2000 frs. Une place en tribune nord fait bien évidemment partie du lot. Il est également possible de réserver sa place ponctuellement au club des Lions, moyennant la somme de 75 frs, entrée au match comprise. Comme il se doit, une assemblée générale réunit une fois par année les membres du club.
Serge Duperret, président du club des Lions, et Hiratch Yagan, vice-président, gèrent le montant global. Les primes spéciales qui alimentent les caisses d’équipes peuvent provenir de ce canal. Tout comme l’achat de matériel (autocuiseur pour la première équipe), les repas d’équipe ou encore le soutien aux camps d’entraînement.

11 questions à… Anthony Braizat
Dans quel endroit du monde aimeriez-vous être transporté à l’instant ?
AB: Sur une île, aux Maldives. L’idéal pour se recentrer sur soi-même et être apaisé.
Dans la peau de quel personnage historique auriez-vous aimé vous glisser ?
AB: Napoléon Bonaparte. Il aimait passer dans les rangs de ses soldats et converser avec eux. C’est également ma philosophie. Mes joueurs ne sont pas que des footballeurs. J’irais à la guerre pour eux.
Quel autre métier auriez-vous désiré pratiquer ?
AB: Médecin généraliste, pour pouvoir m’occuper des gens, être là pour eux, trouver des solutions pour qu’ils aillent mieux.
Etes-vous plutôt Federer, Nadal ou Djokovic ?
AB: Federer sans hésiter. C’était le Zidane du tennis. La grâce et la classe incarnées. Il avait une facilité d’exécution et des gestes qu’aucun autre ne parvenait à réaliser.
Quel plat et quel vin vous font passer la meilleure des soirées ?
AB: Le poulet au curry que sait si bien me concocter ma femme. Accompagné d’un bon verre de Bordeaux de préférence.
A quelle activité vous consacreriez-vous si vous aviez plus de temps ?
AB: Au golf. Un sport apaisant, qui permet de se retrouver, de réfléchir. J’ai abordé le golf quand je jouais à l’AS Cannes.
La plus grosse folie ?
AB: Au début du confinement, tout était fermé et on était enfermé. J’ai pris mon ordinateur et en quelques clics j’ai réservé un voyage. Une semaine plus tard, j’étais à Dubai en compagnie de ma femme.
Le film qui vous fait pleurer à chaque fois ?
AB: Ghost. L’histoire de ce cadre new-yorkais qui devient un fantôme après avoir été agressé, et qui tente de rentrer en contact avec sa femme, via une voyante hystérique, pour savoir qui l’a tué, m’a bouleversé.
S’il vous restait un jour à vivre ?
AB: J’exercerais mon métier d’entraîneur, car c’est ma passion, et j’irais retrouver ma femme et mes enfants au plus vite. Un équilibre que j’ai toujours recherché au cours de ma vie.
Un souvenir d’enfance qui vous a marqué ?
AB: A Marseille, en 1984, au sortir de la demi-finale de l’Euro entre la France et le Portugal. Platini avait libéré les Bleus au bout de la deuxième prolongation. Victoire 3-2. Il y avait beaucoup de monde. Mon père a pris peur et il m’a porté sur ses épaules. J’avais 7 ans. Protéger ses enfants est quelque chose d’essentiel pour moi.
Si vous pouviez rembobiner le fil de votre vie et modifier quelque chose ?
AB: Le but que j’aurais pu et dû marquer à la 90ème minute du quart de finale de la Coupe UEFA entre l’Olympique Lyonnais et Bologne. Au lieu de trouver le poteau rentrant, j’ai frappé à côté de la cage. On menait 2-0, après avoir perdu 3-0 en Italie. L’égalisation nous aurait emmenés en prolongations. Si j’avais marqué ce soir-là, ma carrière aurait certainement pris un autre tournant.

PASSION
FIERTÉ
AMBITION