Parole de coach – Entretien avec Meho Kodro

Arrivé cet été sur le banc stadiste, Meho Kodro réalise un bon début de saison à la tête de la Une. Le technicien, doté notamment d’un beau CV en tant que joueur (plus de 260 matchs en Liga espagnole avec, entre autre, la Real Sociedad et le FC Barcelone), nous parle de ses débuts au sein du SLO.

– Alors coach, satisfait de ce début de saison ?
Bien sûr. Surtout, je suis content que ça fonctionne au niveau de l’organisation et de la structure de l’équipe. Les résultats positifs, c’est forcément encore mieux pour tout le monde.
– Quelle a été ta première impression en arrivant au SLO ?
Que cette équipe a beaucoup de potentiel. Il y a eu beaucoup de choses très positives, notamment la grande volonté des joueurs de progresser et de s’améliorer.
– Tu as pris en main un groupe de joueurs dans lequel il y a eu beaucoup de mouvements, au sein d’un club en pleine transformation. Comment faire pour que cela fonctionne ?
On a gardé une bonne base de joueurs qui étaient déjà là la saison passée, car on était sûr qu’ils pouvaient beaucoup nous apporter. On a ensuite construit là-dessus et fait venir de nouveaux éléments, qui se sont adaptés au groupe déjà existant, en fonction de nos objectifs et de notre vision.
– Penses-tu que ton expérience en tant que joueur en Liga mais aussi en tant que coach avec Servette en Challenge League t’aide pour entraîner le SLO ?
Evidemment, l’expérience est toujours utile dans le football. Mais mon but n’est pas de venir ici pour jouer comme en Espagne ! Il faut toujours s’adapter, en fonction des joueurs à disposition et du championnat, que je connais maintenant mieux que lors de mon passage à Servette.
– On entend toujours des discours plein de positivité dans les vestiaires. C’est important de maintenir cet état d’esprit ?
Il faut bien sûr garder un groupe motivé. Avoir de l’ordre et une structure, c’est bien. Mais il faut aussi que les joueurs puissent montrer de la créativité sur le terrain, et pour cela ils doivent avoir confiance en eux.
– On te voit également toujours très concentré avant et pendant les matchs…
Je pense que, en tant que coach, tu es le «miroir» de l’équipe. Les joueurs regardent ce que le coach fait, comment il est. C’est donc très important que, tant pendant la préparation du match que pendant, tu sois uniquement concentré sur ton objectif. Le reste n’a plus d’importance, tu ne dois regarder que ton but. A chaque instant, il faut penser aux détails, aux consignes, à ce que tu as travaillé, à ce que tu pourrais avoir oublié. La concentration, c’est la clé.